216 arbres et 338 000 heures de travail épargnés chaque année
Nos étiquettes de prix électroniques en quelques chiffres
Remplacer 3 millions d’étiquettes de prix en papier par une variante électronique.C’est la tâche de Stein Roosbeek et de son équipe.En tant que manager de projet chez Colruyt Group, il a assuré le bon déroulement de ce projet au cours des trois dernières années.« La numérisation a un impact sur l’ensemble du magasin.Les nouvelles étiquettes de prix sont efficaces visuellement et claires pour nos clients.C’est ce qui rend le projet chouette, » témoigne Stein.
Stein se considère surtout comme un « surveillant ». « Je surveille le scope, les dépenses et le calendrier du projet. Je veille à ce que nous livrions ce que nous avons promis à notre donneur d’ordre, dans le respect du budget et des délais impartis. » Stein dispose d’une vue globale sur le projet et sur ses chiffres. Il indique avec plaisir combien d’étiquettes de prix ont été remplacées, à quel point l’équipe s’est investie dans ce projet et les résultats positifs obtenus.
Plus de 25 000 heures de travail
Les nouvelles étiquettes de prix n’ont pas été créées en un jour. Il a fallu y investir beaucoup de temps et de moyens. « Les collaborateurs d’IT à eux seuls ont abattu 25 000 heures de travail. Et ce n’est qu’une partie de l’équipe. Le cœur de notre équipe se composait de 20 personnes, dont des analystes en solutions, des ingénieurs logiciels, des managers en application, des architectes informatiques, des acheteurs et des coordinateurs », raconte Stein.
L’installation du système dans les magasins Colruyt prend elle aussi beaucoup de temps. « Nous avons demandé aux managers régionaux de sélectionner un magasinier-vendeur par magasin, ce qui revient à environ 250 personnes. Par équipes de huit, ils mettent en place les étiquettes de prix électroniques dans tous les magasins. Ils travaillent pour ce faire en étroite collaboration avec nos techniciens. Ce travail leur prend plusieurs semaines, car l’installation dans un magasin demande environ 300 heures. »
Afin que les étiquettes de prix électroniques arrivent plus rapidement dans tous les magasins, Stein et son équipe organisent le déploiement d’une façon innovante : pour la première fois, plusieurs équipes mettent en place le changement en même temps dans plusieurs magasins. « Normalement, nous traitons les installations magasin par magasin. Cette fois-ci, nous travaillons dans une dizaine de magasins à la fois. Il faut compter une semaine pour que le système soit entièrement installé dans le magasin. Ainsi, nous nous attendons à ce que le déploiement soit terminé en moins d’un an. »
Des étiquettes de prix de Hal à Paris
« Chaque magasin compte en moyenne 12 000 articles. Dans le passé, les collaborateurs en magasin remplaçaient chaque semaine 7 000 étiquettes en papier à la main. En moins de deux semaines, ils effectuaient environ autant de modifications de prix qu’il y a de produits », calcule Stein. « Les quelque 240 magasins Colruyt comprennent un peu plus de 3 millions d’étiquettes de prix. Pour que vous faire une idée : si l’on assemblait toutes les étiquettes de prix électroniques les unes aux autres, on obtiendrait une chaîne de 289 km. Soit quasiment la distance entre Hal et Paris. »
Un travail de longue haleine
L’idée de passer aux étiquettes de prix électroniques existe depuis longtemps chez Colruyt Group. Et pourtant, il a fallu attendre plus de 20 ans pour que ce rêve devienne réalité. « Plusieurs facteurs ont joué un rôle. La première génération d’étiquettes de prix électroniques était pratiquement impayable », explique Stein. « Nous avons également dû reporter le projet à cause de nos Prix Rouges. En effet, ceux-ci sont indispensables pour Colruyt Group : nous devons pouvoir les montrer. Pendant longtemps, seules de l’encre noire et de l’encre blanche étaient disponibles sur les étiquettes de prix électroniques. Dès que les étiquettes de prix électroniques dotées d’encre rouge ont fait leur apparition sur le marché, Colruyt Group a sauté le pas. »
Historique des étiquettes de prix électroniques
2013 : lancement de l’étude de faisabilité sur les étiquettes de prix électroniques
2015 : recherche d’un fournisseur et ouverture d’un premier magasin-test
2016-2017 : tests de la technologie et ouverture de deux magasins supplémentaires équipés d’étiquettes de prix électroniques
2018 : les magasins-tests sont approuvés et des mécanismes de fixation sont développés
2019 : déploiement des étiquettes de prix électroniques dans les magasins Colruyt
2020 : tous les magasins Colruyt sont équipés d’étiquettes de prix électroniques
216 arbres par an épargnés
Les étiquettes de prix électroniques valent amplement l’investissement. Surtout en termes d’économie de papier. « Chaque année, nous remplacions 75 millions d’étiquettes de prix en papier », rapporte Stein. « Cela représente 13 millions de feuilles A4 ; soit environ 216 arbres épargnés par an. » Les étiquettes de prix électroniques modernes sont aussi sobres en énergie. Elles consomment uniquement du courant quand le prix change sur l’étiquette.
Les nouvelles étiquettes de prix représentent un grand pas en avant, aussi en matière d’efficacité du travail. « Chaque semaine, les collaborateurs en magasin passaient environ 26 heures à remplacer les étiquettes de prix. Et ce, dans chaque magasin. Au total, ce sont 338 000 heures de travail par an qu’ils vont pouvoir mettre à profit. En outre, les modifications de prix sont dorénavant plus rapidement visibles dans le magasin : nous ne devons plus imprimer de nouvelles étiquettes, les transporter et les remplacer manuellement. Il suffit d’appuyer sur un bouton pour que tous les prix changent dans toutes les succursales. Ainsi, un prix réduit s’affiche un jour plus tôt sur les étiquettes. »
Un tour du monde au sein de l’entreprise
En tant que manager de projet, Stein a apporté de la structure à l’initiative. Pour y parvenir, il faut pouvoir jongler avec les analyses de risques, les calendriers et les budgets. « Les compétences techniques sont essentielles », explique Stein. « Mais ce que j’estime encore plus important, ce sont les compétences sociales. Il faut pouvoir sentir ce qui se passe bien ou mal durant le projet. Faire en sorte que chacun se sente bien au sein de l’équipe et collabore au projet avec enthousiasme : c’est la partie que je préfère. Je veux que tout le monde prenne du plaisir dans son travail. »
Le projet des étiquettes de prix électroniques a impliqué des collaborateurs de toute l’entreprise : des profils techniques, des magasiniers, des informaticiens, des membres de la direction, du personnel de magasin. « C’était vraiment chouette. J’ai eu le sentiment d’être en train de faire le tour du monde au sein de Colruyt Group », raconte Stein. « J’ai rencontré des collaborateurs exerçant des fonctions dont je n’avais jamais entendu parler. Lorsque j’ai commencé ce projet, je travaillais chez Colruyt Group depuis dix ans et pourtant, c’est tout un monde que j’ai découvert. »