Apprentissage en alternance : découvrez votre futur métier
Depuis quelques années, un partenariat fructueux a été mis en place entre Colruyt Group et l’IFAPME en Wallonie. L’objectif : former des apprenants sur le terrain et leur faire découvrir les perspectives au sein du groupe. Théo et Alessandro nous racontent leur expérience durant leur parcours d’apprentissage.
Théo et Alessandro
Apprenti boucher et boucher
Une chance à saisir
À bientôt 21 ans, Théo vient de terminer sa première année en tant qu’apprenti. Mais il connaît déjà bien la boucherie du Colruyt de Morlanwelz : « Ça fait trois ans que je suis ici. Deux années comme étudiant jobiste, et une en tant qu’apprenant. Après avoir arrêté mes études d’ingénierie, j’ai décidé de me plonger pleinement dans le métier de boucher et de commencer l’apprentissage en alternance. »
Alessandro, 23 ans, a terminé son parcours depuis un an et a décroché un contrat : « L’école n’était pas vraiment faite pour moi. J’ai vite arrêté mes études et j’ai commencé à travailler chez Fine Food Meat, un département de production de Colruyt Group. J’y suis resté cinq ans. Après un passage en intérim, je suis revenu et j’ai parlé à mon chef de mon envie d’en apprendre davantage sur le métier. »
Allier la théorie et la pratique
La formation consiste à travailler 30 h par semaine en boucherie, complétées par deux soirées de cours pratiques et théoriques à l’IFAPME, encadrés par un formateur expérimenté. Des classes d’une petite quinzaine d’élèves pour un enseignement efficace. « C’est l’occasion de faire connaissance avec tout le monde, mais aussi de découvrir comment ça se passe dans d’autres boucheries, » explique Théo. Les cours du soir permettent surtout d’apprendre les techniques indispensables au métier de boucher : désossage, découpage, préparation des différents types de viande… « Un savoir-faire qu’on peut directement mettre en pratique dans l’atelier, » explique Alessandro. « Et en bonus, on peut ramener les préparations à la maison. (rires) »
Des journées qui ne se ressemblent pas
À Morlanwelz, la boucherie du Colruyt compte huit collaborateurs, auxquels s’ajoutent les étudiants. Les tâches sont nombreuses et variées, ce qui n’est pas pour déplaire aux deux jeunes bouchers. Théo : « La routine n’est pas ce que je préfère, donc j’apprécie avoir plusieurs postes et pouvoir changer régulièrement. Entre le présentoir, l’emballage, le hachoir, le réapprovisionnement et la charcuterie, on n’a pas le temps de s’ennuyer. C’est satisfaisant de pouvoir donner un coup de main aux collègues. »
Au sein de l’équipe, tout le monde se serre les coudes, surtout lors des périodes d’affluence. Alessandro : « L’ambiance est bonne au sein de l’équipe et les blagues sont fréquentes. Évidemment, lorsqu’il y a beaucoup de monde comme le samedi matin, tout le monde est concentré sur son travail. »
Théo : « Le contact avec les clients est aussi une facette importante de notre travail. Certains ateliers de boucherie sont cloisonnés, mais chez Colruyt, on a l’occasion de discuter, d’aider le client et de voir à quel point le magasin est vivant. Ça me plaît beaucoup. »
Perspectives d’avenir
Lorsqu’on aborde leur avenir, Théo et Alessandro savent déjà bien ce qui les motive, mais gardent les pieds sur terre. Alessandro : « Je ne me vois pas trop ouvrir ma propre boucherie. Mon poste actuel m’apporte un équilibre entre travail et vie privée ainsi que de la flexibilité. Qui sait ? Avec du temps et de l’expérience, je pourrais devenir chef-boucher. »
Théo : « Je me sens bien ici, et avoir un travail dans ma région me permet d’être plus libre. J’ai encore beaucoup de choses à apprendre, mais j’ai surtout envie d’évoluer à mon rythme. Sur ce plan-là, on sait que Colruyt nous donne la liberté et les moyens de nous développer. »
Alessandro : « Je suis encore jeune, mais j’ai déjà figuré parmi les candidats pour donner une formation dans la région. Même si je n’ai pas été choisi, ça fait plaisir de voir que mon travail est valorisé. »